Chapitre 3 – À la découverte des Balkans : de Venise à Knin
Chapitre 3 – À la découverte des Balkans : de Venise à Knin

Chapitre 3 – À la découverte des Balkans : de Venise à Knin

Les géographes amateurs de sucré-salé devraient apprécier l’association que l’on propose ici, entre le départ et l’arrivée de cette étape de notre tour d’Europe. Il est difficile de trouver un lien entre Venise et Knin autre que celui constitué de la trace que nos roues ont laissée entre ces deux villes. Il n’y a rien d’évident au fait d’aller d’une cité ultra-touristique, construite dans la mer, qui respire l’aisance, à une ville au milieu des montagnes, connue pour avoir été un des théâtres d’affrontements violents lors de la dislocation de l’ex-Yougoslavie et qui en porte encore de nombreux stigmates. C’est pourtant ce que nous avons fait durant les deux premières semaines de novembre.

Derniers tours de roues en Italie

En quittant Mestre, l’opulence vénitienne a progressivement laissé sa place à des paysages de plus en plus ruraux, prémices de ceux qu’on allait trouver en Slovénie. Après une grosse journée à pédaler à travers le Frioule (notre meilleure moyenne jusqu’alors : 21 km/h sur 109 km !), on a atteint un petit coin reculé où on a pu bivouaquer non loin de la frontière slovène. Après le changement d’heure et depuis qu’on est bien à l’est (et pourtant toujours dans le même fuseau horaire que Paris), il fait jour tôt (avant 6h) et nuit très tôt (16h30). Comme on vit davantage avec le rythme du jour que les horaires de bureau, on est bien décalés. Il est donc rare que l’on ne soit pas couchés dans la tente à 18h, en ayant déjà dîné. Après une bonne nuit bien longue, on a été réveillés au petit matin par des coups de feu : ce n’est pas une expérience particulièrement agréable. On a juste croisé les doigts pour que les chasseurs ne soient pas trop malhabiles.

On avait rendez-vous chez un hôte juste après la frontière, notre étape suivante a donc été assez courte. On a été accueillis comme des rois par Bojan, un croupier cycliste qui prête un petit appartement à tous les cyclistes qui en font la requête. C’est impressionnant de voir qu’il a gracieusement hébergé plusieurs centaines de voyageurs. A peine arrivés, première question : « est-ce que vous avez du linge à laver ? ». On sent l’habitude. On a ensuite pris un apéritif avec lui, et il en a profité pour nous apprendre énormément au sujet de la Slovénie, tout cela dans un français parfait qu’il a « appris au lycée ». On a discuté de « phénomènes karstiques », de « rois bourbons » ensevelis à proximité, sans qu’il ne manifeste aucune hésitation linguistique. De notre côté, on s’entraîne à prononcer les localités aux sonorités slaves, et c’est seulement au-delà de 4 consonnes consécutives que l’on déclare forfait.

Pluie et forts pourcentage

Le lendemain, sentant que la pluie est proche, on s’équipe de notre attirail imperméable. Il fallait nous voir, fiers comme tout d’utiliser nos derniers achats, dont nos sur-chaussures qui nous donnent des airs tout à fait professionnels. Comme prévu, la pluie est arrivée. On s’est mutuellement félicités de notre perspicacité et on a continué à pédaler en étant très peu mouillés. Et puis, la pluie s’est accentuée. Assez rapidement. Et très violemment. Mais c’est seulement au moment où on a dû franchir un ruisseau à gué en mettant les pieds dans l’eau que notre fierté a commencé à fléchir. Nos vêtements étaient des éponges et nos chaussures des bassins olympiques.

Et puis, aussi vite qu’elle était arrivée, la pluie s’est arrêtée. On a alors trouvé une table de pique-nique dans un petit village, où on a commencé à se restaurer un peu, tout en faisant sécher les éponges dont nous étions vêtus. Un voisin est arrivé en tenant un plateau, sur lequel il portait deux cafés au lait, et une bouteille d’eau de vie locale. Il en a trinqué une bonne rasade avec Luc et nous a offert les deux cafés, avant de s’en aller sans rien dire.

En plein digestion, on a été cueillis par une belle côte. Un km à 15 %, ça pique. Le soir, dans la tente, on a calculé qu’avec nos vélos de 40 kg, c’était comme une côte à 22 % pour des vélos de route modernes, autour de 8 kg. Entre l’alcool et les pentes, les slovènes sont décidément amateurs de forts degrés. Dans la suite de la montée vers le col permettant de basculer dans la vallée menant à Ljubljana, on a été ravis de renouer avec le dénivelé. Le plat de la plaine du Pô nous avait lassés, et la montagne apporte tellement au vélo. Au delà de l’effort physique, c’est surtout le plaisir des variations qui nous comble. Quand on grimpe, on provoque le nouveau. En montant, les paysages changent, la vue porte plus loin et le voyage se rythme. Tout ce qu’on aime.

Après un bivouac à la fin de la redescente, sur un terrain de foot au milieu d’une forêt, on s’élance le lendemain en direction de la capitale. Au détour d’un chemin, on tombe nez à nez avec une pelleteuse bloquant la route. Il faut bien reconnaître, qu’à notre grande habitude, on avait ignoré les panneaux indiquant que la route était barrée. Même ceux répétant qu’il n’y avait vraiment pas de passage possible. Le conducteur de la pelleteuse était absorbé dans son travail. Maryam s’est tout de même glissé jusqu’à la cabine en évitant les rotations de la pelle pour aller toquer à la vitre et demander si on pouvait passer. Le travailleur bien sympa nous a dit que la tranchée qu’il creusait empêchait le passage sur quelques centaines de mètres (on confirme) mais qu’on pouvait essayer de pousser nos vélos dans le ruisseau qui longeait le chemin. On a obtempéré. Après coup, on n’irait pas jusqu’à dire que c’était une bonne idée. On reconnaîtra simplement qu’on a plutôt été chanceux de ne pas tomber en butant sur les multiples cailloux et de ne pas être mouillés au dessus des mollets. Ceci dit, on est passés.

Passage à Ljubljana

On est ensuite arrivés à Ljubljana. On s’est dépêchés d’aller chez « Doktor mobile » avant la fermeture de 14h. Le téléphone de Luc avait besoin d’un nouvel écran et la réparatrice a gentiment accepté de faire la réparation dans la journée. On a alors profité du délai pour visiter la ville à notre manière, c’est-à-dire en poussant nos vélos un peu au hasard dans les rues sans trop se poser de questions. On a beaucoup aimé l’ambiance qui se dégageait de la toute petite capitale. Pas beaucoup de monde, une atmosphère très tranquille, un centre entièrement piéton. Notre déambulation y fut très agréable. On a été amenés à discuter avec plusieurs slovènes, souvent très anglophones, curieux de notre voyage et disponibles pour nous renseigner.

En quittant la ville, on a fait un détour par la zone commerciale pour se recharger au Lidl et au Decathlon. A l’approche, les parkings étaient remplis d’agitation, et la circulation bien chaotique. Un vendredi soir, dans une grande zone commerciale, les slovènes sont comme tout le monde… Un peu plus loin, on s’arrête à hauteur d’une table de pique-nique pour notre dîner à la tombée de la nuit, c’est-à-dire 16h. Marco, qui promène son chien vient à notre rencontre. On échange un peu avec ce fan de voyage à vélo et on lui donne nos contacts pour qu’il puisse continuer à nous suivre sur internet. Il nous demande où on compte passer la nuit et on lui explique qu’à notre habitude, on compte poursuivre la route et trouver un petit coin bien tranquille où poser la tente, mais si, à tout hasard il a un jardin ou connaît quelqu’un qui, on pourrait être intéressés. Il nous explique tout désolé qu’il vit dans un petit appartement avec sa femme et son fils, et qu’il ne peut pas nous accueillir. Pas grave, on fait notre vaisselle, on plie les affaires en étant étonnés, comme à chaque fois, que tout le joyeux bazar que nous avions étalé tout autour de nous rentre dans nos sacoches et on continue la route.

Hospitalité slovène

Quelques centaines de mètres plus loin, alors qu’on roule sur une piste cyclable, un cycliste nous dépasse à vive allure en s’exclamant. Au feu rouge, sans qu’on ne demande rien, il nous invite dans sa maison et nous dit de le suivre. On arrive chez lui, et il nous dit de nous installer pendant qu’il part au bistrot retrouver un ami. On reçoit alors un message de Marco, rencontré quelques heures plus tôt. « J’ai discuté avec ma femme et je veux vous inviter pour la nuit dans mon appartement ». Pas de bol, ou plutôt trop de bol, on a déjà été invités ailleurs. On le remercie chaleureusement tout en installant nos affaires. En rentrant du bistrot, Rudy, notre hôte tient à nous préparer le dîner. On avoue tout penauds qu’on a déjà dîné et qu’on est bien fatigués. Il tente tout de même sans grand succès de nous offrir un verre de vin en listant l’une après l’autre toutes ses boissons préférées, accompagnée pour chacune de la raison pour laquelle son docteur la lui interdit.

Le lendemain matin, pour le remercier, on prépare des pancakes au petit déjeuner. On discute alors longuement et on découvre sa vie incroyable et ses métiers rocambolesques. Rudy a notamment été producteur de piment, entraîneur des équipes nationales de Pologne et du Portugal en hockey sub-aquatique (en français dans la discussion). Il a énormément voyagé et nous donne de nombreux conseils pour la suite de notre parcours en ayant des avis très tranchés sur les populations que l’on pourra être amenés à rencontrer. Selon lui, les bosniens conduisent encore moins bien que les serbes, et 70 % des polonais sont pires que des russes ivres (on vous épargne les grossièretés), tandis que les 30 % restants sont des anges. On ne manquera pas de faire un sondage quand on y sera. Au moment de notre départ, il nous accompagne à vélo sur les 10 premiers kilomètres. Son bolide est un vélo électrique qu’il a bricolé lui-même. On a pu l’essayer avec l’assistance au maximum, c’est réellement décoiffant. Pour être honnête, avec l’habitude qu’on a pris, n’importe quel vélo en deçà de 20kg semblerait pour nous avoir une assistance électrique. On fait une petite photo souvenir et Rudy nous quitte au début d’une petite côte. 30 minutes plus tard, en haut de la côte, on s’arrête pour s’habiller en prévision de la descente. Un homme arrive et discute un peu en allemand avec Luc, avant de nous inviter prendre un café avec sa famille. On sympathise bien et plusieurs conversations s’entremêlent dans toutes les langues, en anglais, allemand, slovène et français. On montre quelques photos de notre voyage et, au bout d’un moment, on nous propose de rester déjeuner au restaurant et on se voit offrir d’énormes pizzas. Vraiment impressionnés par l’hospitalité slovène, on se quitte après de sincères et nombreux remerciements.

Frontière montagneuse

On s’enfonce alors progressivement dans les montagnes du sud de la Slovénie, dans des paysages très verts qui nous évoquent parfois la Suisse. Quand la forêt est présente, on guette l’apparition d’ours, qui n’ont malheureusement pas montré le bout de leur truffe. On apprécie grandement la tranquillité de ce pays dont on atteint rapidement les limites en se promettant d’y revenir, à une autre occasion, afin de l’explorer davantage. On passe alors une journée entière sur une piste forestière au revêtement parfois aléatoire, tout pile à la frontière avec la Croatie. Pendant 50 km, on rencontre uniquement 3 bûcherons croates, bien étonnés de nous voir débarquer. La piste que l’on suit nous propose quelques montagnes russes entre 900m et 1200m, dans une forêt assez dense. La pente est souvent forte et, à cause des nombreux cailloux saillants, pas toujours facile à grimper. On se voit souvent contraints de pousser nos vélos. Au gré des pentes, la piste passe régulièrement d’un côté ou de l’autre de la frontière, en théorie contrôlée. A l’exception d’une barrière enfantine à contourner et d’un panneau nous demandant, svp, de ne pas passer, rien ne nous empêche de traverser clandestinement à plusieurs reprises. On pique-nique dans une clairière bien sympathique puis, dans la redescente, on déniche un petit refuge de montagne non gardé. La cabane est aménagée avec tout le confort dont on a besoin (c’est-à-dire pas grand-chose), à l’exception notable de l’eau, qui nous fait cruellement défaut. Grâce à un point sur la carte et des panneaux croates, on trouve rapidement une source qui jaillit puissamment, auprès de laquelle on s’approvisionne. On s’installe pour la nuit sur le sol de pierre de la cabane, après avoir dîné au coin du feu.

Arrivée sur la côte croate

La redescente sur la côte Croate nous fait rapidement tomber de notre petit nuage bien tranquille. On reste au début sur notre piste déserte et toute jolie, mais la circulation s’intensifie et on se retrouve progressivement au milieu de flots de circulations, avec des cascadeurs au volant de toutes les voitures. Sous nos yeux, un piéton manque de se faire renverser lorsqu’on atteint Rijeka. On envisage un moment de suivre la côte pour quelques jours, mais la circulation et les infrastructures touristiques nous ôtent cette idée de la tête. En quittant la ville, on est cependant amenés à rester sur des routes côtières pendant quelques kilomètres.

Avec les villages blottis au fond des criques, les archipels visibles aux alentours et les montagnes qui semblent se jeter dans la mer, les paysages pourraient être magnifiques. Ils devaient même l’être avant l’arrivée de l’autoroute qui découpe les flancs de la montagne et les infrastructures portuaires qui occupent tout le littoral. Mais le pétrole est arrivé et on connaît la suite. Histoire de, on roule une demie-journée sur la côte où on prend tout de même un bain dans la mer Adriatique. 19 degrés en novembre, c’est honnête !

Le retour des hauteurs

On repart ensuite à l’intérieur des terres, mais toujours en direction du Sud. On retrouve rapidement les pistes pentues qui nous plaisent bien. On passe parfois des journées entières à être secoués de partout, pour rouler pendant 6h à 10 km/h. Le dénivelé est certes fatigant, mais sur les pistes caillouteuses, c’est l’attention continue à la conduite qui nous use le plus. Il faut en effet en permanence analyser le revêtement, pour trouver les trajectoires aux cailloux dignes de confiance. Certains sont juste un amas de gravillons qui se dérobent sous la roue et font déraper, d’autres basculent en roulant, et certains sont trop proéminents pour être percutés. Cependant, les paysages de moyenne montagne, souvent déserts, en valent le coup. De temps à autre, la mer se laisse apercevoir entre des crêtes.

Souvent, c’est une ambiance rocheuse qui domine avec une végétation rase et touffue, et de nombreux affleurements calcaires. L’ensemble nous évoque régulièrement la Drôme Provençale. En termes de latitude et d’altitude, c’est cohérent. Quelques parcelles de lavandin aperçues ça et là nous confirment cette impression.

Dans les vallées et les étroites plaines alluviales, l’agriculture vivrière domine. Beaucoup d’habitations possèdent un paquet de poules qui divaguent dans le jardin, quelques ares de maïs, une ou deux vaches au piquet, un âne dans une petite pâture. On aperçoit également de nombreux bergers, debout au milieu de très maigres troupeaux, comportant souvent moins de 15 bêtes. Quand on traverse les villages, l’activité est importante : les hommes sont occupés aux travaux de préparation du bois pour l’hiver. Partout, ça tranche, débite, transporte et range, avec un outillage souvent archaïque. Pendant ce temps, les femmes travaillent dans les potagers, garnis de choux en tout genre, ou alors à des travaux de débroussaillage dans les parcelles, à la faux et au râteau. Un nombre impressionnant de foyers possède ses propres ruches, et signale une possible vente de “med” par une petite pancarte au bord de la route.

On pénètre de temps à autre dans des petites épiceries de village, où à côté de l’étagère remplie de Ajvar, la purée de poivrons locale, trône le poêle à bois qui réchauffe le commerce. L’eau est souvent difficile à trouver et on s’approvisionne auprès des locaux, avec lesquels la communication n’est pas aisée. A la campagne, l’anglais est très rarement maîtrisé. Auprès des plus âgés, Luc tente souvent d’établir la conversation en russe, ce qui provoque deux types de réaction. Souvent, cela amuse nos interlocuteurs. On nous a expliqué que, en ex-Yougoslavie, beaucoup comprennent le Russe, mais que cela fait « campagnard ». Il faut imaginer la situation : deux jeunes habillés en vêtements sportifs débarquent dans un village, et commencent à parler comme les vieux campagnards locaux, mais avec un fort accent français. La situation a sa dose d’ironie. Plus rarement, le russe peut provoquer une vexation, elle aussi compréhensible au vu de l’histoire mouvementée de la région.

La quasi-intégralité de nos nuits se passe en bivouac. On trouve assez facilement des endroits cachés où poser la tente. Environ une fois par semaine, on cherche un toit via les réseaux d’hébergement collaboratifs (warmshowers, couch-surfing). Cela nous permet surtout de laver quelques affaires, prendre une vraie douche et recharger les divers appareils électroniques. Au hasard des réponses, on se retrouve alors à prendre la direction de Knin.

Stigmates de la guerre

Depuis notre entrée en Croatie, on ne pouvait ignorer les stigmates de la guerre. Mais, en pénétrant davantage dans les terres, les signes s’intensifient. Le nombre de bâtiments abandonnés est considérable. Parfois, ce sont des villages entiers qui sont vides, à l’exception d’une ou deux maisons qui restent occupées. Certains bâtiments portent encore les traces de bombardements, et nombreux sont les murs ou les volets à avoir été criblés de balles. On traverse régulièrement des champs de mines encore présentes. Dans ce cas, des panneaux nous recommandent de ne pas quitter la route.

Certains bâtiments semblent avoir été reconstruits rapidement et les matériaux sont multiples : le rez-de chaussée est en pierre, et la suite a été construite en brique puis en parpaings. D’autres possèdent uniquement une façade crépie, les autres laissant voir des fissures inquiétantes. Plus étonnants encore, certaines maisons semblent avoir été abandonnées au cours de leur construction, même à des stades avancés.

La densité de cimetières est frappante. En prenant des routes où on croise peu de villages, ces très nombreux « Groblje » sont indiqués aux alentours. Quand on arrive à distinguer les dates sur les tombes, les années 90 sont omniprésentes. Pour nous la dislocation de la Yougoslavie et ses multiples conflits étaient trop récents pour avoir figuré dans nos livres d’histoire, mais ce sont des évènements suffisamment anciens pour que nous ne les ayons pas connus. Au début du voyage, nos connaissances à ce sujet étaient bien maigres, mais au fur et à mesure, on essaye de se documenter pour mieux comprendre les détails des évènements qui ont marqué le paysage et les mémoires.

On arrive finalement à Knin où un jeune ingénieur nous a gentiment laissé son appartement pendant qu’il est en déplacement. Sa mère et sa sœur, qui habitent au dessus, nous accueillent. On se repose une nuit et on se fait des nœuds au cerveau pour élaborer la suite de l’itinéraire. On hésite globalement entre deux possibilités : se rapprocher de la côte et aller voir Dubrovnik ou bien passer en Bosnie pour s’enfoncer dans les montagnes. On essaye de se documenter en lisant des avis et des retours d’expérience de voyageurs. Mais, étant souvent de la forme « il ne faut pas rater […] » ils nous laissent souvent encore plus hésitants que nous l’étions auparavant. On tranche finalement pour l’option montagneuse et on part en direction de Mostar en Bosnie, où nous sommes actuellement en train de finaliser ce récit. La suite du périple arrivera dans un moment !

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13 commentaires

  1. Cathy

    Bravo à tous les deux ! Quelle aventure ! Votre récit est passionnant et permet de suivre vraiment votre parcours et ce que vous vivez ! Et je me demande comment vous arrivez à trouver le temps d’écrire tout cela pour nous le partager… Tout cela est d’une grande richesse. Vous vivez des moments intenses et inoubliables, sans compter les belles rencontres !… Bonne route à vous et à bientôt pour vous lire encore ! Je vous embrasse.

  2. CYCLOHC

    Nous plongeons ici progressivement dans la froidure Alpestre. C’est un plaisir de vous lire trimballer courageusement vos sacoches, malgré les averses, vers le sud de l’Europe.
    Merci pour ce partage très intéressant qui nous laisse rêveurs.

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